The Lunchbox, de Ritesh Batra, 2013
On sait que notre thématique est particulièrement illustrée dans le cinéma asiatique, japonais d’abord, mais aussi coréen, voire chinois. C’est l’Inde que nous fait découvrir ce savoureux premier film qui a étonné Cannes. Il est un bon exemple du nouveau cinéma indien indépendant et a obtenu un succès phénoménal dans son pays ainsi que de nombreux prix.
Son idée de départ vient d’un documentaire que Ritesh Batra voulait réaliser sur les dabbawallahs, les livreurs illettrés de cette « cantine » que se font envoyer au bureau les employés.
Soutenu par deux acteurs excellents il est tout autant un chant d’amour à Bombay la grande métropole indienne, qu’une exploration aiguisée et subtile des relations sociales, en particulier du rapport entre les hommes et les femmes, dont on sait quelle est la triste condition. L’angle d’attaque du propos est original et signifiant, tant l’acte de manger nous définit de multiples façons.
Projection et débat le jeudi 9 mars, à 18h 30
