Joël CLOAREC, nouveau diacre à Istres

L’archevêque d’Aix et Arles, Monseigneur Christophe Dufour, va ordonner quatre nouveaux diacres permanents, le 11 février. Voici le parcours de Joël Cloarec, paroissien d’Istres.

Originaire de la région parisienne, j’ai reçu beaucoup d’amour de la part de mes parents et eu la chance de rencontrer  des personnes remarquables tout au long de ma vie. Ma foi d’enfant, avec l’exemple de mes parents pratiquants, s’est affirmée à l’aumônerie du fort de Rosny-sous-Bois où mon père était gendarme.  Après des études d’ingénieur à Toulouse, je suis venu travailler à Istres dans l’industrie aéronautique. En participant à la vie paroissiale, j’ y ai rencontré Josette ma future épouse qui y était très investie.  Après un voyage de noces à Jérusalem, nous sommes partis en mission au Bénin, envoyés par Mgr Panafieu avec le Père Gérard De Thé, curé d’Istres, pour lancer le jumelage entre  le diocèse d’Aix et d’Arles  et celui de Natitingou. Nous avons continué  différentes activités paroissiales dont la préparation au mariage. J’avais en moi un grand désir de servir l’Église et je suis devenu responsable du Secours Catholique de St Mitre les remparts, par l’évidence pour moi de la nécessité du service auprès des plus pauvres, figures du Christ souffrant et dont l’accueil, quand des relations sincères sont établies, nous restitue l’amour du Christ. Le diacre Gérard Panse, m’a interpellé pour le diaconat permanent  à l’automne 2012, dans l’Unité Pastorale St Blaise dont St Mitre fait partie avec Istres et aussi depuis peu Fos. J’avais déjà commencé personnellement la liturgie quotidienne des heures (laudes et vêpres)et j’aime beaucoup les groupes de prière animés par les sœurs de St Joseph selon la méthode ignacienne. Les grands rassemblements d’Église comme DIACONIA 2013 à Lourdes et le pèlerinage du diocèse pour la canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II à Rome ont été également des grands moments de foi personnelle et partagée dans une dimension universelle.

La formation au diaconat et les retraites permettent d’approfondir sa foi dans la connaissance de la Bible et de la Tradition de l’Église mais aussi dans la connaissance de soi-même et la grâce d’y reconnaitre le bonheur que Dieu nous apporte.

Mariés depuis maintenant 37 ans, nous avons trois grands enfants et maintenant une petite-fille. Je suis encore en activité, mais le diaconat ne sera pas pour moi une occupation pour la retraite, mais l’expression même d’un choix de vie dont la grâce est donnée.

Joël Cloarec