Une journée à la redécouverte de l’onction des malades

 

Le 26 novembre dernier, la pastorale de la santé proposait aux visiteurs de malades une journée d’approfondissement du sacrement de l’onction des malades. Ils étaient donc une vingtaine à se réunir pour (re)découvrir ce sacrement, autour du Père Jean-Yves Théry, et de Sœur Christine, supérieure de la communauté à Saint-Thomas de Villeneuve à Lambesc .

Bien méconnu de tous, ce sacrement engendre souvent la peur car il a été appelé pendant de longues années « extrême onction », qui, comme son nom l’indique, était demandée en dernier recours, juste avant de mourir.

Or, ce sacrement est un temps de grâce pour les malades. Il leur donne la force de combattre la maladie. Une force intérieure qui les aide à supporter les épreuves : les traitements, les impacts sur leur vie familiale et sociale, la douleur. Et cette force intérieure, ce « cadeau » comme souvent ils l’appellent, aide également les accompagnants, notamment les conjoints. Il leur permet à eux aussi de s’abandonner un peu… avec confiance.

Au cours de cette journée, l’accent a été mis également sur l’importance des personnes qui entourent celui qui va recevoir l’onction des malades, telle la foule autour de celui que Jésus guérissait. Il y a une force spirituelle incroyable qui se dégage, s’échange entre le malade et les croyants autour de lui.

En fin de journée, le père Jean-Yves Théry a célébré une messe au cours de laquelle, toutes les personnes présentes ont vécu un grand moment de foi, d’amour et de tendresse. En effet, l’une d’elle a souhaité recevoir ce sacrement. C’est avec simplicité, humilité et confiance qu’elle s’est présentée pour recevoir les gestes de l’onction des malades. Gestes d’une infinie tendresse et d’une puissance spirituelle qui montrent la présence de Dieu à nos côtés. D’ailleurs, comme le montrent ses propos : « Recevoir le sacrement des malades m’a apporté à la fois paix, repos, tranquillité, confiance, une sorte de consolation mais aussi une grande joie, une grâce de notre Seigneur. »

Cette force permet de mesurer combien on a besoin de Dieu et combien Dieu a besoin de nous : quand on reçoit un cadeau, n’a-t-on pas envie de le partager et de le faire connaître ?