Petite sœur Magdeleine déclarée « Vénérable » par le Pape François

Le Pape François a autorisé ce mercredi 13 octobre à promulguer les décrets concernant deux nouveaux bienheureux, le Pape Jean-Paul Ier et sœur Maria Berenice Duque Hencker, religieuse colombienne, mais aussi quatre nouveaux vénérables et un martyr. Parmi eux, une Française, sœur Magdeleine de Jésus, fondatrice de la Fraternité des Petites Sœurs de Jésus.

 

C’est une excellente nouvelle, un motif de joie et d’action de grâce ! Mais de quoi s’agit-il exactement ?

Lorsqu’une personne est déclarée « Vénérable » par l’Église catholique, il s’agit d’une étape du processus qui mène à la canonisation en passant par la béatification. À ce stade-là, c’est uniquement la vie de cette personne proclamée « Vénérable » qui est proposée aux croyants afin d’être prise comme exemple, sans qu’aucun culte ne lui soit rendu.

Un collège de cardinaux et d’évêques étudie ensuite la Positio et se prononce sur l’héroïcité des vertus (foi, espérance, charité, etc…). Si son avis est favorable, le dossier est enfin transmis au Pape qui publie un « décret d’héroïcité des vertus » pour faire du « Serviteur de Dieu », un « Vénérable ».

Pour que le « Vénérable » devienne ensuite « Bienheureux », il faut qu’un miracle soit reconnu par un groupe de théologiens et de médecins.

« Petite sœur Magdeleine a été et reste aujourd’hui un don pour nous, pour l’Église et pour le monde. Que la joie de cette nouvelle étape sur le chemin de la Béatification de petite sœur Magdeleine, vous rejoigne chacune là où vous êtes.« 

Petite sœur Claire-Dominique avec Paola-Francesca et Christine-Erica

 

Contact avec la Postulation : psgmagdeleine.causa@gmail.com

 

Prière :

« Seigneur Jésus, Toi qui nous a dit dans ton Evangile :

N’ayez pas peur… Je suis avec vous jusqu’à la fin des siècles,

je te demande une foi à transporter les montagnes et à déraciner les rochers,

une foi reposant sur ta puissance et sur ton amour,

une foi humble qui touche ton cœur,

une foi qui découle d’une vraie connaissance de moi-même.

Avec cette foi, je te redis encore et encore et sans cesse :

Je ne suis rien mais tu es tout,

je n’ai rien mais tu possèdes tout,

je ne puis rien mais tu peux tout.

Ce que je te demande aujourd’hui,

c’est …………………………………..

et ceci est autrement plus facile pour toi que de transporter une montagne,

et tu as promis de l’accorder en récompense

à une foi grosse comme un grain de sénevé ».

 

Le texte de cette prière est celui qui nous a été proposé en 2012 par les petites sœurs de Syrie, et qui se base sur les paroles de petite sœur Magdeleine dans sa lettre du 1er septembre 1949.