Mesures sanitaires à partir du 14 mars 2022

À partir de ce 14 mars 2022, les mesures sanitaires concernant le port du masque, l’utilisation du gel hydroalcoolique et la distanciation ne sont plus obligatoires pour nos rassemblements dans les églises et en paroisse.

Ces décisions du gouvernement sont le signe que l’épidémie régresse et nous commencerons par rendre grâce. Joie d’être libéré des contraintes liées la contamination du COVID, joie de retrouver la convivialité à visage découvert.

Nous pouvons nous réjouir aussi de ce que, depuis le premier confinement, nous avons pu nous rassembler librement dans nos églises, sans l’obligation du pass vaccinal. Je remercie tous ceux qui ont obéi aux mesures sanitaires et contribué ainsi à la communion entre les fidèles.

Qu’en sera-t-il maintenant ? L’épidémie est toujours là et peut repartir sous une forme ou une autre. Le risque nous incite à demeurer prudents. Certains seront heureux de jeter le masque. D’autres préfèreront le garder. S’il vous plait, dans la charité, respectez le choix des uns et des autres. Manifestez entre vous l’amour fraternel et chantez dans la joie les merveilles du Seigneur.

Les poignées de main et les embrassades sont de nouveau autorisées. Ici encore, soyez prudents et respectueux de ceux qui préfèrent manifester plus sobrement leurs salutations, leur amitié et leur affection.

Quelles mesures demeurent ?

La communion dans la bouche est de nouveau autorisée. Je suggère que ceux qui donnent la communion gardent le masque et utilisent du gel pour leurs mains.

Ce temps de Carême est l’occasion de relire les deux années d’épreuve d’une épidémie qui nous a tous profondément affectés. Elle nous a fait grandir dans l’humanité. Elle a fortifié la ferveur de notre prière personnelle et communautaire. Elle nous a fait communier à la douleur des familles en deuil et au zèle de nos soignants. Dieu a parlé dans l’épreuve. Qu’il soit béni pour tout ce qu’il nous a donné.

D’autres combats restent à mener. Celui de la paix, et la guerre en Ukraine vient dire combien elle est fragile. Celui de la lutte pour une Eglise sûre et, en ce 3ème dimanche de Carême, nous ferons mémoire de la vive souffrance des victimes des abus sexuels commis dans l’Eglise. Celui de la lutte contre la pauvreté face à la crise économique qui s’annonce grave et douloureuse. C’est avec le Christ portant sa croix et toutes les nôtres que nous marchons vers le matin de Pâques.

Bien uni à vous tous dans le Christ Sauveur.

† Mgr Christophe Dufour

Archevêque d’Aix et Arles

Le 14 mars 2022