Naissance d’un enfant

La naissance d’un enfant

« Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse »

Ps 139, 14

Tout comme Dieu a créé le monde et l’humanité par amour, l’amour que se portent un homme et une femme a pour vocation à porter du fruit, à être fécond.

Quand cette fécondité peut s’incarner en un enfant, les époux participent à l’œuvre créatrice de Dieu. En donnant la vie, ils deviennent passeurs de ces vies reçues de Dieu.

Quand des époux sont concernés par l’infertilité, après avoir épuisé les recours à la médecine respectueux de la nature et la dignité humaine, ils peuvent découvrir une fécondité qui se révèle dans les activités de service à autrui, par l’amour qu’ils vont pouvoir donner aux autres.

« La fécondité et l’ouverture à la vie » prônée par l’Église signifie-t-elle absence de régulation des naissances.?

Un couple chrétien a le droit et le devoir d’être responsable en ce qui concerne son don de transmission de la vie. Il y a parfois des circonstances sociales ou des raisons psychiques ou de santé qui feraient d’un enfant en plus une charge trop lourde, voire surhumaine pour un couple.

Quelle méthode de contraception est autorisée ?

L’Église catholique ne prétend pas autoriser ou interdire catégoriquement certaines pratiques. Elle en promeut certaines, elle en déconseille d’autres car elle considère que telle pratique n’est pas bonne pour le bonheur de l’homme ou son accomplissement, ou son chemin vers la sainteté.

Pour la question des naissances, l’Église catholique refuse la contraception mais elle promeut la régulation en suivant des méthodes précises fondées sur l’auto-observation, qui respectent les lois physiologiques du cycle féminin.
L’Église entend ainsi défendre l’ordre de la nature voulu par Dieu et éviter d’entamer la santé. Elle déconseille les moyens artificiels de contraception (moyens chimiques, mécaniques et chirurgicaux) car ils interviennent sur le lien indissoluble entre les aspects d’union et de procréation de l’acte conjugal et peuvent altérer la santé et l’équilibre du couple.

Et si l’enfant se fait attendre ?

Les chrétiens comprennent et tentent d’accompagner la souffrance des couples qui ne parviennent pas à procréer.
Les couples concernés par l’infertilité peuvent avoir recours à la médecine, pourvu qu’elle n’aille à l’encontre de la dignité humaine, des droits de l’enfant à venir. L’Église pense que le désir d’enfant ne peut donner un « droit à l’enfant » ; il ne peut justifier toutes les pratiques médicales permettant la procréation.

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