Vivre les sacrements

Vivre les sacrements

« Les sacrements sont la présence de Jésus-Christ en nous »

Pape François, catéchèse du 6 novembre 2013

Les sacrements sont les signes sensibles des cadeaux que Dieu fait aux hommes : il leur pardonne, il les guérit, il les nourrit, il les fortifie et il les dispose à l’amour.

Au baptême, l’être humain soumis à la tentation devient un enfant protégé de Dieu.
Par la confirmation, le croyant reçoit la force d’annoncer la joie de l’Évangile et de témoigner.
Par la confession, le coupable se réconcilie avec Dieu.
L’eucharistie unit l’homme à Dieu.
Par le mariage comme pour l’ordre, des solitaires deviennent des serviteurs de l’amour.
Par l’onction des malades, on reprend confiance.

Pourquoi Dieu nous offre-t-il les sacrements ?

Dieu nous offre les sacrements car notre intelligence n’est pas suffisante pour accéder à lui. Tous nos sens sont sollicités. Des gens ont vu Jésus, l’ont entendu, ont pu le toucher et ont ressenti le salut et la guérison dans leur corps et dans leur âme. De même, les signes sensibles des sacrements portent cette signature de Dieu, qui s’adresse à l’homme dans tout son être, et pas seulement à son intelligence. Le pain et le vin, l’huile, les paroles, les onctions et les impositions des mains sont les signes visibles de l’action de Dieu sur le croyant.

Quels sont les conditions pour recevoir les sacrements ?

Pour recevoir les sacrements, il faut avoir la Foi. Bien avant de recevoir le baptême, puis la confirmation, l’eucharistie, la réconciliation, le mariage ou l’ordre, ou encore le sacrement des malades, il faut croire qu’ils sont des signes de l’amour de Dieu, qu’ils permettent aux chrétiens de se rapprocher de Dieu en les rendant plus sain(t)s. Les sacrements ne sont pas magiques, ils n’agissent positivement que si on collabore avec le Christ.

Avant de recevoir un sacrement, le croyant est invité à se réconcilier avec Dieu par le biais de la confession, afin de pouvoir recevoir le don du sacrement. Toute situation de péché (de coupure d’avec Dieu) empêche de recevoir les sacrements.