Denier : un défi à relever pour porter la joie de l’Évangile !
Il est toujours juste de le rappeler, l’Église ne vit que des dons de ses fidèles : quêtes, offrandes diverses, legs… et Denier. Créé après la loi de 1905, ce dernier permet concrètement d’assurer le traitement des prêtres, des religieuses missionnées au service des paroisses, et des laïcs salariés en pastorale. L’édition 2018 de la campagne annuelle de collecte du Denier est lancée ces jours-ci dans notre diocèse. Explications.
La principale ressource
Le Denier est la principale ressource pour une diocèse et ses paroisses, même s’il ne permet pas, seul, de couvrir toutes les dépenses. En complément, les fidèles apportent leur soutien matériel grâce aux quêtes, aux offrandes de messes, au casuel (offrandes effectuées lors des baptêmes, mariages, obsèques), aux dons libres et legs, aux offrandes diverses (cierges, troncs). Aucune subvention n’est reçue, ni du Vatican ni de l’État.
Un don pas comme les autres
Le Denier n’est pas un don comme un autre, uniquement motivé par la générosité. Il est une contribution volontaire qui repose sur le fait d’être membre de l’Église et de vouloir participer à sa vie matérielle. Il fait donc appel au sentiment d’appartenance et de fidélité envers l’Église, et manifeste l’attachement à la personne du Christ et aux valeurs chrétiennes. En tant que baptisé, chacun est ainsi invité à participer au Denier, dans la mesure de ses possibilités, même modestes.
L’important… c’est de participer
Le montant du don est laissé à l’appréciation de chacun. L’Église propose comme repère de donner l’équivalent de 1 à 2% de son revenu annuel. Tout participation, même modeste, est précieuse. Au-delà des inquiétudes face à ces temps troublés, en donnant au Denier, on pose aussi un acte de foi et de confiance pour le présent et l’avenir.
Dans le diocèse ?
En 2017, la collecte du Denier s’est élevée à 2 596 476 €, soit une hausse de 18 381 € par rapport à 2016. Le nombre de donateurs, lui, a continué de diminuer (- 1,64 %). La contribution de chacun a permis à Mgr Dufour d’appeler dans le diocèse une communauté de 3 prêtres à Arles, de 3 religieuses à Meyrargues et de 6 consacrées à Salon. Notre archevêque souhaiterait pouvoir continuer à appeler au moins deux autres communautés en 2018, pour poursuivre la dynamique de transformation missionnaire dans nos paroisses et notre Église diocésaine. Grâce à vous.